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L'ostéopathie

Bref historique

Depuis des temps très anciens, « la main » est considérée comme un outil thérapeutique de choix. Les civilisations égyptiennes, esséniennes, tibétaines utilisaient couramment les mains pour soulager, apaiser ou guérir. Hippocrate lui-même et d’autres avant et après lui manipulaient les membres et les articulations quotidiennement. Les thérapies manuelles étaient nées.

 

C’est vers la fin du XIXe siècle que l’ostéopathie voit officiellement le jour sous l’égide du Dr Andrew-Taylor Still dans le Missouri. En Europe, l’ostéopathie prend racine en 1917 avec un des élèves du Dr Still , le docteur John Martin Littlejohn.

 

Étymologiquement, le mot « ostéopathie » vient du grec osteos  « os », et de pathos « souffrance, émotion, douleur ». L’ostéopathie est une science thérapeutique naturelle fondée sur une connaissance précise de l’anatomie et de la physiologie du corps humain.  C’est une approche diagnostique et thérapeutique manuelle.

 

Ostéopathie

Les concepts de l’ostéopathie

Elle repose sur 4 grands principes : 

 

1. Prise en charge du patient dans sa globalité : c’est à dire que le thérapeute ne soigne pas un symptôme mais un individu, le corps humain n’est pas une association d’organes indépendants mais bel et bien un ensemble harmonieux et interdépendant. Par conséquent toute prise en charge ostéopathique est individualisée et personnalisée.

 

2. Le potentiel d’autoguérison de l’organisme : le corps possède en lui une énergie vitale qui doit permettre l’autoguérison sauf si des blocages existent. L’ostéopathe a pour but de lever ces blocages.

 

3. Lien étroit entre la structure et la fonction : C’est-à-dire que la structure (os, tendons, muscles, tissus de soutien…) représentant la charpente du corps humain, gouverne la fonction (le mouvement, la respiration, la digestion…) et vice-versa.

 

4. L’importance de la vascularisation : L’ostéopathe, par l’intermédiaire de ses manipulations, réactive la circulation sanguine au niveau des zones douloureuses ou peu mobiles. Les cellules sanguines mobilisées, participent au lever de l’inflammation, favorisent la cicatrisation des tissus lésés grâce aux apports ainsi véhiculés par la circulation.

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